Beaucoup ont estimé que le gouvernement australien, connu pour être l’un des plus sévères au monde en matière de restrictions liées au Covid, essayait de faire de lui un exemple. D’autres ont estimé que Djokovic avait eu tort de tenter d’entrer dans le pays sans être vacciné. La colère et l’indignation contre lui semblaient provenir d’une question de « pourquoi une règle pour nous et une autre pour eux ? » – un argument valable !

Mais Djokovic est-il l’ennemi ici ? Ou bien la colère et la frustration devraient-elles être dirigées contre le gouvernement, dont la réponse extrême à la pandémie a séparé les familles et même les citoyens coincés hors de leur propre pays d’origine ?

Je ne sais pas. Je suis fermement assis sur la clôture (ou le filet de tennis) pour celui-ci. Mais ce que je sais, c’est que cette semaine a été une semaine fascinante remplie de mouvements et de contre-mouvements. C'est comme regarder deux grands maîtres jouer aux échecs.

Au moment où j’écris ces lignes, la saga continue de se dérouler. Djokovic a obtenu son droit d'entrer dans le pays en raison d'un détail technique : les agents frontaliers n'ont pas respecté le délai précis qu'ils auraient dû respecter. Mais des rumeurs courent selon lesquelles ils révoqueraient toujours son visa pour d'autres motifs…

Que vous soyez du côté des autorités ou de la star du tennis, une chose est sûre : Djokovic a du cran. Il a tenu bon alors que le gouvernement, les médias et une grande partie du monde sont contre lui. Aller au bout avec une détermination inébranlable… Même lorsqu'il était enfermé et que cela semblait désespéré.

Aimez-le ou détestez-le, je pense que nous pourrions apprendre beaucoup de choses de lui. Je veux dire, que se passerait-il si vous poursuiviez vos objectifs avec le même niveau de courage et de détermination ?